Pour cette traversée, nous avons pris une cabine. C’est la version économique donc 4 bunk beds, un espace limité et pas de fenêtre. Autant dire que tu n’as envie d’y retourner que pour dormir.
Notre appréhension était de savoir comment chacun allait supporter la mer.
De mémoire, je n’étais pas très sensible au mal de mer.
Et bien visiblement, avec le temps – et la perte d’habitude? – cela change. Personne n’a vraiment eu mal au ventre mais les filles étaient brassées et moi j’ai chopé une migraine géante. Nos oreilles internes sont très sensibles visiblement.
Pour jean, à part un peu de fatigue, aucun symptôme.
Je ne peux pas dire que c’était très dérangeant, mais suffisamment pour nous rendre à moitié amorphe.
On se sentait pas la force – ni l’envie – d’aller manger au restaurant. On a donc squatté l’espace du Starbucks et pu ainsi profiter d’une vue sympa sur la mer. Les filles se sont occupées en faisant des mandalas (sylvie, tu aurais adoré!) et du dessin.
La lecture s’est vite avérée trop pénible.
Après avoir dégusté un petit hot dog, et trainé un moment, on est parti se coucher.
Je ne me souviens pas de l’heure mais j’ai senti que c’était encore assez tôt.
Le visite a bord s’était fait rapidement et personne n’avait été tenté ni par la discothèque, ni par les différents jeux à bord. Je m’attendais à voir les machines à sous, comme il y avait par le passé, mais point vu.
Le bateau a changé depuis la dernière fois que je l’ai pris. Avant il y avait un grand espace sièges que l’on squattait faute de budget pour avoir une cabine. Visiblement cet espace n’existe plus.
Le duty free a grandit avec un rayon cosmétique plus que triplé et bien moins de nourriture qu’avant. Par contre tout est assez chez et assez bof.
Sans surprise, le personnel est presque entièrement asiatique. A part une ibérique que nous avons croisé et un ou deux anglais, ça parle chinois partout.
La petite cabine que nous avons, dispose d’une petite douche et d’un toilette. Assez appréciable pour ce voyage. Du coup, après une nuit plus ou moins confortable, et une meilleure habitude des mouvements de la mer, on a pu se faire une toilette de chat et partir pour le petit déjeuner.
Là c’est la chaine industrielle! On te dirige au pas de course vers le fond du restaurant. Tu as l’impression qu’il fait 200m de long tellement c’est big. Chaque partie dispose de son buffet, son personnel qui te place et qui gère le remplissage. Ca tourne!
A peine le temps de déjeuner que le bateau amorce son entrée dans le port et ses manoeuvres.
Un rapide retour vers la chambre pour finir de paqueter nos affaires et c’est l’annonce pour descendre rejoindre nos véhicule.
On s’est dépêché pensant disposer de peu de temps – il faut tout ranger dans le side et c’est un peu épic! – mais en réalité on a attendu un bon moment car les véhicules ne sortent pas dans le même ordre qu’ils rentrent.
Puis tout Le Monde allume les moteurs et on sort, heureux tout de même de retrouver la terre ferme.
J’ai quand même eu le sentiment que mon corps continuait à bouger pendant encore une heure au moins… C’était bizarre comme sentiment quand tu conduits!
Si jamais pour les problèmes d’oreille interne, je connais un bon chirurgien qui te démonte tout ça en 3 coups de fraise 😉
🙂