Qu’on se le dise, jardiner ici n’est pas si facile qu’il y parait.
D’abord il faut comprendre comment fonctionne leurs routes.
Je savais que les M étaient les autoroutes, mais je n’avais pas compris la différence (à vrai dire la signification) entre A54 par exemple et B507.
Les A sont en quelques sorte des nationales ou des cantonales. Les B sont plus des départementales. Il existe également des C qui sont sûrement des communales mais semblent ici (dans le Yorkshire) plus s’approcher de routes à chèvres que de routes praticables.
Le souci, une fois que tu sais cela, c’est de trouver ces B-roads.
Le GPS ne te permet pas de sélectionner que celles-ci. Le mode sinueux a d’ailleurs eu beaucoup de mal ces derniers jours à nous proposer des routes joueuses. Car suivant où, il n’y a pas forcément d’alternative à la route principale…
J’ai adoré à peu près toutes les B-roads que l’on a emprunté par contre très peu étaient vraiment dégagées en Angleterre. Il y a des voitures partout et parfois – comme entre Glossop et Buxton – d’immenses semi remorques qui les empruntent. Et je ne sais pas comment ils peuvent tellement elles sont étroites. Parfois, ils doivent s’arrêter car on s’y croise difficilement.
Il faudrait vraiment qu’ils ajoutent un mode sur le Garmin pour ne sélectionner qu’un type de route. Quitte à faire des détours, autant avoir la certitude de faire de jolies routes!
Au pays de Galles, la donne est un peu différente. Les routes sont beaucoup plus joueuses. Pour preuve, on y a croisé plus de motos en 1h qu’on en avait vu en quelques jours avant en Angleterre. Le pays de Galles est fait pour la moto. Il y a des routes sinueuses, magnifiques, souvent ultra étroites, et très pittoresques.
Nous n’avons d’ailleurs eu aucune difficulté à éviter les grosses routes.
C’est vraiment le lieu qui fait les routes. Il faut pouvoir s’approcher des parcs nationaux ou du littoral pour en avoir des sympa. Sinon, dès l’abord des villes, c’est assez vite congestionné.
Et attention aux limites vitesse. Les routes pullulent de radars automatiques, principalement à l’abord des villes.
Et si vous deviez malgré tout aller sur une autoroute, sachez que celles-ci sont à vitesse variables, parfois interrompues par des feu ou des ronds points de manière assez surprenante, qu’il n’y a pas de bande d’arrêt d’urgence, qu’on peu y croiser un tracteur, comme un vélo sur une piste cyclable qui parfois la longe et que les stations services ne possèdent pas de voie d’engagement (donc un semi remorque qui s’engage peut créer une sacré surprise…)!!!!
Dans l’ensemble les routes ont donc été agréables et pittoresque dès que l’on a pu aller dans les parties sinueuses. Le bitume a dans l’ensemble été plutôt bon – à part pour le nid de poule dans le pays de Galles – et assez bien entretenu.
Et de notre avis, le pays de Galles mérite qu’on s’y attarde beaucoup plus (et l’écosse aussi je pense…) qu’on a pu le faire.
En effet, les B-roads sont les routes pour visiter l’Angleterre. J’ai aussi fait une decouverte avec ces routes : plus il y a de chiffres après le B plus elles sont petites.
Je ne savais pas pour le chiffre… Mais j’ai remarqué aussi la grande différence entre les routes qu’on a parcouru. Faudrait juste pouvoir dire au GPS de suivre les plus petites!
🙂