C’est le début de la fin. Le voyage touche à sa fin et il est temps de rentrer.
Au programme du jour, parvenir à faire rentrer toutes nos affaires et les excédents de bagage dans le side 🙂 et prendre la route direction Douvres.
La route va être peu intéressante.
Sortir de Londres en soi c’est pas très fun, surtout sur cette route à grande fréquentation.
On s’enfonce dans une banlieue de moins en moins glamour jusqu’aux confins de la campagne pour prendre l’autouroute qui mène à la mer.
C’est pas encore l’heure du bilan mais presque.
Ces 3 jours à Londres c’était chouette mais la moto nous a manqué, Trop long.
On est contents de reprendre le guidon.
Les routes sinueuses du pays de Galles et du yorkshire nous manquent déjà.
Les filles sont contentes et curieuse de la suite.
On part un peu plus tard que ce que l’on aurait souhaité, ce qui va nous jouer un tour arrivés à Douvres.
Les 2 prochains ferry sont pleins. On va donc devoir attendre celui de 13h30. Ce qui signifie une arrivée 2h plus tard (une heure de trajet + une heure de décalage). Ce qui va faire éminemment court pour parcourir les 500km qui nous séparent de la champagne.
Du coup la route une fois la traversée terminée va être une purge peu agréable.
Monter les motos sur le ferry s’avérera bien plus simple qu’à l’aller. A peine le temps de se reposer et de boire un café – toujours pas de wifi – que les côtes apparaissent.
Maintenant que nous sommes sur le sol français, il faut tracer.
J’avoue que l’arrivée dans les barbelés de la jungle de Calais nous ont fait froid dans le dos. On mesure l’inhumanité de la situation même si on ne voit rien d’autres que ces immenses grillages… Partir. Vite.
La route est – comme on l’avait imaginé – chiante. Il n’y a pas un chat.
On multiplie les arrêts sur des aires désertes.
On croisera des lapins (évité de justesse).
Puis à mesure que le jour baisse, le stress monte.
On est encore super loin….
On arrivera – merci le GPS – au fond d’une campagne charmante mais très reculée, à notre hébergement à 22h.
On est crevé. On a pas vraiment mangé. Juste eu le temps d’attraper des sandwichs pas terribles dans un Leclerc avant la fermeture.
Le lieu aurait pu être sympa mais l’hôte est pas vraiment extra.
Bref, il ne nous laissera pas un souvenir impérissable.
A vrai dire, la seule chose qui compte maintenant, c’est de bien récupérer afin de pouvoir se lever tôt et prendre la route direction la Suisse.