De Toscanie en Genovie

Adieu la Toscane. Aujourd’hui c’est le début de la remontée vers nos Alpes. Direction Sestri Levante (Ligurie).

La première partie de notre itinéraire se fera dans les terre. Nous avions prévu de rejoindre Pise pour voir sa tour vers 12h30 mais on y arrivera à 14h (la carte ne montre pas vraiment notre itinéraire mais le tracé approximatif car nous sommes en mode sinueux la plupart du temps).

Du coup on se fait une pause picnic improvisée et bien méritée. Faute de marche arrière c’est les filles qui m’aident à pousser 😉

La chaleur est écrasante mais la route jusqu’à Pise sera plaisante. Se faufiler au plus près de la Tour sera difficile car les parking sont inexistants ou presque pour moto. On se posera comme des pirates le temps que Jean et les filles aillent voir.

C’est une petite pause sur la route, pas vraiment un arrêt. Une glace et quelques photos plus tard, on reprendra la route. On va trouver un compatriote suisse aussi ici mais on ne rencontrera que sa monture (très jolie).

Par contre impressionnée par le nombre de vendeurs à « la sauvette » qui veulent te vendre de la fausse Rolex, des fausses rayban ou des faux Vuitton. Pleine ville, aux yeux de tous #hypocrisie #lutteTrafique.

Bref, cette petite halte nous a plus réchauffé qu’autre chose. L’entrée dans la ville, le temps de trouver, d’attendre et de s’extraire sont pas vraiment reposant.

On se dit (on espère) que la seconde partie de trajet nous rafraichira vu que la route nous fait longer la côte.

Que nenni!

Ce sera la route la plus pénible des vacances. Non seulement la route est droite mais elle est blindée de bagnoles avec un vitesse de 30 à 40km de moyenne. Longue. Pas intéressante. Pénible. Pas un pet d’air frais.

Le pire? On ne distingue même pas la plage car ils ont bétonné de paillottes et de parking tout le long de la mer et privatisant son accès. Ecoeurant. Moche. On a l’impression de longer Coney Island. Il manque plus que les machines à sous….

Le trajet va donc s’éterniser en longueur et en pénibilité. Pour les filles aussi c’est dur. Je vais même m’arrêter pour ôter mon pantalon de moto et mettre mon pantacourt. La transpiration a rendu le frottement de ma doublure (un filet) insupportable.

Ce soir nous allons loger « chez l’habitant ». C’est une chambre d’hôte/gîte. Refaite avec goût, elle sera du reste un des points positif du séjour.

On arrivera crevés et affamés. Il est proche de 20h et on rêve de se restaurer. Nos 2 hôtes tenant un restaurant plus loin en ville, on s’y rendra. Si le lieu semblait charmant, l’expérience sera plutôt décevante. Un menu limité avec des plats un peu rigide (impossible d’avoir des pâtes en accompagnement) et un pesto tellement crémeux qu’il en était écoeurant. Mais on avait faim alors voilà 🙂

La ville de Sestri Levante est sympa par contre. C’est une ville de bord de mer dans une sorte de très large crique qui mène à gêne. La ville est piétonne et en effervescence. Il y a des manèges, des concerts de rue et tout est ouvert. C’est plaisant. Etrangement on retrouve un esprit plus « snob » que dans le bas de l’italie. C’est moins serviable, plus rêche et moins amène avec le touriste qui est un peu juste là pour donner son fric.

Le bubble Café trouvé par le plus grand hasard fera le bonheur des gamines qui ingurgitent leur truc écoeurant lentement. 

On aimerait un peu étendre le temps, trouver des chemins de traverse, allonger le séjour, mais il n’y a pas moyen. Demain c’est notre dernière étape avant le retour.

Direction notre confortable petite maison d’hôte pour un dodo réparateur, malgré la chaleur encore importante.

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