Balade dans le pays cathare

La traditionnelle NC (net Concentre=notre balade entre potes fétiche) avait lieu cette année dans les Pyrénées avec la promesse de pouvoir rouler sur un soleil de plomb. Mais bon, une NC sans pluie est-elle encore une NC?

La menace d’orage à même dissuadé notre Pierre Glu national de sortir son italienne, c’est dire. Et malheureusement il aura raison 🙁

Pour cette première grande sortie, on a préféré descendre et remonter en 2 jours. Il faut dire que la distance (800km) excédait déjà de 100km mon maximum théorique. Alors avec mon état de santé actuel, c’était largement inatteignable.

Pas de fantaisie donc dans le ralliement aller. Ce sera autoroute. On en sortira une fois arrivé vers Perpignan pour faire les derniers kilomètres dans des jolies routes sinueuses. Il y a pas à dire, ça sent le sud.

La végétation est aride et les paysages sont globalement peu habités. Les lacets sont beaux et sans surprise. Le revêtement est correcte. A l’arrivée au camping, nous rejoignons notre bungalow. On en aura un pour nous 3 vu que Zoé n’est pas venu. Chouette.

La chaleur relative ressentie dans la journée a disparu une fois le soleil couché. On appréciera le chauffage d’appoint même si il se révélera insuffisant les jours suivants. On est heureux de retrouver nos amis et on est accueillis royalement par les locaux qui ont préparé un apéro pantagruélique.

Chateaux Cathares

Le vendredi se profile un roulage familiale. Ce sera avec les Wecker & kids & co que nous roulerons. Deux autres filles rouleront avec nous (stab & sabrina) ainsi que Laurent. Les enfants des Wecker sont plus jeunes que Lisa. Ils ont joué ensemble la veille et se sont répartis les tours dans le side qui est l’attraction du jour. Le chien de la famille se joindra à nous, bien que je doute qu’il ait aimé la balade (il ne s’est pas plaint non plus). La balade est tranquille (kids oblige) quoique le rythme soit soutenu tout de même. Avec le Zeus, les itinéraires au ralentis sont insupportables. Le groupe trouve son rythme de croisière et les lacets, gorges, forêts, châteaux et villages isolés s’enchainent. On roulera dans les gorges de Galamus (magnifique).

Les pauses sont nombreuses et appréciées par tous. La pause de midi se fait dans un resto sympa (malgré un service un peu long) puis on repart. On fera à peu près 270km.

Tout le monde semble ravis à l’arrivée même si on arrivera trop tard pour la baignade dans la piscine.

Clairement, le temps se gâte, augurant d’une journée humide le lendemain.

Canigou light

Samedi, le roulage se fera en compagnie de la famille d’Ulysse (la seule autre famille avec des enfants). Delphine est tentée par le mode passager du panier, autant que son fils. L’itinéraire prévu est écourté en raison de la pluie qui a décidé de recouvrir le canigou. On trouvera malgré tout notre bonheur dans ce roulage. Le rythme, plus musclé de la veille impressionne le jeune Ulysse qui sera tour à tour singe en contrepoids, puis dans le panier.

Delphine rejoindra Laurent, son mari, notre camarade de la veille quand mes bras, un peu trop sollicités, n’en pourront plus. Ulysse et Lisa seront quant à eux heureux de finir la balade en dormant dans le panier.

Je crois que mes passagers du jour ont apprécié le side et ont été impressionnés par sa vitesse. Il faut dire que les routes sont étroites, rendant les croisements flippants.

La pause de midi s’est fait dans un improbable café qui n’ayant pas de plat du jour, nous a bricolé un super encas qui a permis à tout le monde de remonter.

On décidera d’écourter la balade, le temps devenant carrément menaçant. Et bien nous a pris car nous sommes arrivés juste avant le déluge.

Dernière soirée et retour…

La pluie s’est déchainée détrempant le terrain (et faisant tomber plusieurs motos). La nuit fût humide aussi.

Ce qui est triste dans ces NC est qu’à peine on s’amuse un peu, que c’est déjà le moment du retour. Celui-ci se fera en deux étapes, pas tout à fait comme on l’imaginait. On pensait regagner au plus vite l’Ardèche, dormir chez ma soeur, puis remonter ensuite. Mais l’encombrement des routes et les pluies diluviennes, ont eu raison de nous à Bollène.

On y trouvera une auberge sympa et une chambre chaude. Après une douche revigorante (même Jean était gelé), on pendra toutes nos affaires tant bien que mal, espérant qu’elles sèchent pour le lendemain.

Pour donner une idée, j’ai mis mon équipement (pantalon moto + cuir) avec ma veste de pluie et ma combinaison de pluie. J’arriverais trempée de la tête aux pieds.

Le retour à la maison le lendemain se fait dans de meilleures conditions mais la fatigue se fait ressentir.

Une belle édition

Cette édition était une fois de plus très réussie même si il m’a manqué mon goret préféré et quelques absents adorés. Il faut dire qu’à part à cette occasion on a peu l’opportunité de se voir.

Le camping ne nous laissera pas un souvenir impérissable mais les organisateurs ont fait un super job. Vivement l’année prochaine 😉

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