Départ direction Domodossola….avec 2 heures de retard.
Le side ne passe plus les vitesses.
On avait déjà eu cette panne il y a une semaine mais elle avait disparu d’elle même. Genre effet démo: moi je n’y arrivais pas mais jean en deux tours de clef a démarré et passé les vitesses du premier coup. Dégoûtée.
Bref, on avait anticipé en achetant un pschitt spécial contacteurs. On s’était dit que ce serait bien d’en mettre si cela se reproduisait. Mais le temps d’attendre jean qui était parti faire une petite course et de démonter le capot arrière, de trouver les contacteurs et de se battre pour remettre ce maudit capot, on avait déjà perdu une heure.
Du coup, une fois que j’ai pu rouler, je suis allée au garage auquel j’avais commandé un fil d’antenne pour que les filles aient la radio. Bref, installation pas aussi simple que prévu, petit détour à Jumbo pour acheter du gafer pour bloquer une sortie d’air chaud qui me crame le pied et bim. il est 11h.
Ce petit contretemps n’a pourtant pas altéré notre enthousiasme. Une panne de plus, un hack de plus. On connait de mieux en mieux notre side 🙂
A priori le programme s’annonce pas terrible niveau route parce qu’on doit se rendre à Brig et ce fond de vallée ne me plait pas du tout. Mais jean – et son GPS magique – nous dégotent une route mythique. Et comble de bonheur, on croise un petit vendeur d’abricots – du valais bien sûr – à un endroit propice à une petite pause ombragée… bref, la route commence bien!
Ce sera donc Chexbres, bulle, puis le jaun direction thun.
On se fera une petite pause au Jaun histoire de prendre notre picnic.
Puis à Spiez, direction les montagnes. Le paysage est magnifique. Les montagnes sont verdoyantes. On passe même à coté de Blausee qui est endroit que je rêve d’aller voir depuis un moment.
Les lacets s’enchainent puis on s’arrête au bord de la route à Kandersteg. Comme le GPS de jean n’a pas arrêté de nous embêter (on a du le rebooter 2 fois), je me dis que son truc bug de nouveau. Mais il me dit: « euh si on veut continuer par ici (il resterait environ 100km) on doit prendre le train car il n’y a plus de route 🙁
En fait on a laissé l’option « ferry » dans le GPS mais pour lui les trains c’est pareil 🙂
Si on veut prendre la route, on doit revenir sur nos pas et faire 200km de plus.
Les filles sont hystériques 🙂 Le train avec le side on avait jamais fait!
Du coup on fait une petite traversée de tunnel direction Goppenstein. Dommage, on aurait pu atterrir directement à Iselle en Italie mais le dernier train est complet.
On prend donc nos billets et on suit la ligne (comme pour les ferry). On doit attendre 10mn le prochain départ. Et là, on se trouve tout à coup assaillis. Un groupe de touristes japonais se met à nous mitrailler. On parle avec leur guide qui nous pose plein de questions et qui leur traduit. On a entendu des Oh! et des Ah! et plein de rires. C’était chouette. On leur a demandé où ils allaient et d’où ils venaient. Et quand ils ont vu que Zoé parlait un peu japonais, ils ont été scié 🙂
Ils m’ont dit « il faut venir pour 2020, on a les jeux olympiques ». Sur le ton de la blague je leur ai dit « si vous avez des adresses, on vient! ». Du coup j’ai récupéré la carte de la guide qui s’est portée volontaire.
C’était unique,
Le chargement est rapide. On parcours les wagons jusqu’à notre place. Les motos sont en premiers car elles vont dans un wagon fermé. En moins de 20mn on arrive en valais, à quelques pas de Brig.
Voir la video > https://www.facebook.com/sandrine.szabo/videos/vb.676531103/10154491870461104/?type=2&theater
La température à la sortie du tunnel est étouffante.
On est bel est bien arrivés en valais. Adieu la douceur gruyèrienne/Simmentalienne 🙁
La descente, la traversée de Visp et l’arrivée à Brig sont comme je l’imaginais: pénible, étouffante et à la queue-leu-leu de bagnoles. Bref super pas plaisant
On arrive enfin en bas du Simplon qui nous mène vers les derniers kilomètres qui nous séparent de l’italie. J’avoue que les panneaux des cols (furka, nufenen…) font envie. La montée sera agréable car on retrouve enfin un peu d’air et de fraicheur. Le paysage a changé. On a quitté la moyenne montagne et est clairement dans les hautes montagnes des alpes.
Juste une petite pause au sommet avant d’attaquer la descente. Il faut dire qu’on est un peu pressé d’arriver. Une fois passé la douane et rejoint la plaine, la végétation mais également la temperature changent de nouveau. On a une chaleur presque provençale. Il fait chaud, très chaud. Je vous dis pas comment j’apprécie mon gilet!
Je vois les panneaux domodossola et me dis, chic, on est arrivé!…ben non.
Je croyais qu’on logeait en plaine mais en fait jean nous a trouvé une auberge dans les hauteurs. Nous sommes à Bognanco dans une petite pension familiale comme j’adore. On est accueilli par la famille avec 2 proseco et un apéritif. Et croyez-moi, on sera bichonné comme des fous.
La femme du propriétaire est…française 🙂 Le cuisinier – son mari – est de pur souche italienne pour notre plus grand bonheur et formé à l’école bocuse! Un bijou cette pension. Malgré son côté rococo vintage droit sorti de notre enfance avec les dessus de lit jaune en coton à côtes 🙂
Ce soir on se repose, on dine tranquille. Lisa se dépense 🙂
Demain on va aller explorer un peu autour car il parait qu’il y a des termes auxquels on peut accéder gratuitement. Alors ce sera la surprise.
