La route vers Domodossola est toujours aussi agréable (on l’avait adoré à l’aller). On sent une claire différence de temperature à mesure que l’on regagne la plaine. Mais on y restera pas longtemps car voilà que l’on remonte de nouveau en montagne.
La route ressemble à des successions d’épingles toutes plus improbables les unes que les autres. Le revêtement est approximatif dans une qualité que viviane nommerait de « route à chèvres ». Et ça tourne, ça tourne, ça tourne…
On longe plusieurs vignes disposées étrangement. Je trouve l’idée pas mal car ils les ont fait pousser haut en hauteur et les ont ensuite fait courir le long d’une treille comme pour créer de l’ombre. Résultat la vendange se fait certainement manuellement mais sous l’ombrage de la vigne. Malin!
On quitte gentiment le piémont pour rejoindre la Suisse pour quelques kilomètres.
On va en effet retrouver notre tessin le temps de traverser Locarno en longeant son joli lac en puis de monter rejoindre Lugano et son lac.
La Suisse nous accueille dans les règles de l’art « Benvenutti Centivali ».
Il s’agit d’un enchainement de routes sinueuses, étroites, merveilleuses, un peu défoncées mais tellement, tellement magnifiques qu’on en redemanderait.
C’est tellement beau les zamis!!!!
On voit toute la vallée.
On distingue un barrage dont l’eau est si bleu qu’on voudrait y plonger.
C’est top! Mais c’est trop court.
On rejoint bientôt Locarno.
Cette partie de la route est un peu moins agréable car malgré la configuration sinueuse du GPS on se retrouve souvent sur des portions un peu touristiques avec des files de voitures.
La chaleur est devenue totalement écrasante. Je pense que l’on frôle les 40°c car je sens que même mon gilet peine à nous rafraîchir. On fera un mini stop à une station coop le temps de verser 1l de flotte dans nos gilets pour retrouver une temperature corporelle acceptable. Incroyablement magique ce truc.
Les filles qui elles aussi voulaient se rafraîchir ont pris des glaces. Elles le regretteront 🙂
Entre la montée vers Lugano qui se fait sur une portion rapide qui apporte beaucoup de vent et la chaleur, leurs glaces vont se mettre à fondre plus vite qu’elles n’arrivent à les manger.
On s’arrêtera pour une pause express en haut. Le fou rire a gagné tout le monde. Elles sont maculées de glace et dégoulinent de partout 🙂
Le petit café climatisé leur permettra de se débarrasser de tout ça. Elles ont compris: plus de glace dans le side!
Les derniers kilomètres vers Lugano sont pénibles car entre les travaux, les déviations et les voitures, on se traine, sans moyen d’avoir de l’air.
Nous arrivons par le haut de la ville. Je reconnais l’arrivée du funiculaire.
On traverse la ville – plus jolie que celle de Locarno je trouve – puis on passe de nouveau la frontière pour rejoindre Côme son lac et son célébrissime hôte.
La ville est aussi un peu antique. Cela ressemble au style des villes tessinoise qui est aussi un rococo comme une ville balnéaire d’un autre temps. Ici par contre les maisons sont plus petites, plus serrées et un plus vétustes.
Une fois parqués dans le garage de l’hotel et douchés, on part se balader direction de centre ville, Objectif trouver une bonne pizzeria. Nos pizzas seront délicieuses.
La pluie semble menacer. On quitte le restaurant pour aller se manger une glace. Celle-ci sera juste parfaite. Fior di latte et Fragola. La glace artisanale a si bon goût que j’ai l’impression de manger une purée de fraises!
On devra courir pour les derniers mètres pour échapper à l’orage d’été décidé à tomber juste quand on arrive. Il est bienvenu pour nous rafraîchir avant la nuit.
Nous avons passé une bonne journée et les filles sont heureuses de notre seconde journée.
Vivement demain!