Cette année, Melina (une amie rencontrée l’année passée aux Aciddays) participe de nouveau aux Aciddays. Sous l’égide de l’ASPB (association Suisse du Pocket Bike) il occuperont un espace transformé en mini circuit pour l’occasion. Si l’année passée, quelques enfants pouvaient essayer (lisa avait pu faire quelques tours) cette année, en raison de la complexité et des coûts, cela ne sera pas possible.
Mais comme Lisa connait bien Kylian, son fils (elle roule avec lui le mercredi) et qu’on a depuis fortement sympatisé, ils lui proposent de venir rouler avec eux.
Inutile de dire qu’il ne lui a pas fallut beaucoup de temps pour se décider!
Un grand merci à la solidarité des gamins et des parents
Deux jours durant, elle aura l’occasion d’alterner entre un pocket – c’est le petit Esteban, 7 ans qui lui prête le sien – et un pitbike – c’est Arthur (également ami du Motocross) – qui lui prêtera son jouet.
Massimilliano, le papa, fait les réglages
Lisa en pocket
Pitbike & Pocket des réflexes différents
Hormis que c’est une moto (comme la motcross) tout change:
- la position
- le pied qu’on doit pas sortir
- les trajectoires
- les repères
Les réflexes sont à changer. Lisa observe, apprend. Lentement, sûrement. A chaque tour, elle emmagasine des infos. A la fin de la première demi journée, elle commence à se sentir à l’aise.
Objectif, le genou
Le dimanche, elle a pour objectif de parvenir à poser le genou, dans les deux catégories. Dès qu’une moto est inoccupée, elle monte dessus. Insatiable. Elle va tourner jusqu’à y parvenir, non sans surprise et fierté.
Position encore bien droite
Le genou commence à sortir
La moto se penche de plus en plus
Le regarde s’affine
Voici le roulage en Pitbike version vidéo (et pose du genou):
Voici le roulage en Pocket version vidéo (et pose du genou):
Elle préfère quoi?
Toute la journée, un sourire a fendu son visage de part en part. Mais impossible pour elle de nous dire ce qu’elle préfère (motocross? pitpike? pocket?). Chaque discipline offre des sensations différentes. La pocket la séduit car la proximité du sol lui done le sentiment de pouvoir plus vite progresser. Sauf que pour suivre un gamin en compet’ de pocket (on discute de cela avec les parents de Kylian) et bien il faut avoir fait mécanique plus 2. Et Jean pour le moment n’as pas spécialement de dons de mécanique moto (mais ça peut venir).
Visiblement, ces petites bêtes sont l’horreur incarnées niveau réglage. Et le papa de Kylian, qui s’y connait pourtant (son fils est champion Suisse) s’arrache les cheveux régulièrement dessus (avec la belle panoplie de jurons italiens qui vont bien).
La suite?
Parce que la question qui se pose maintenant clairement c’est « maman, je peux continuer? ». Damned. On a mis les mains dans un drôle d’engrenage. Vu les bienfaits que procurent la moto à lisa, on est clairement tenté. Et puis je l’avoue, on agit aussi un peu par procuration (faire ça enfant? on aurait adoré!).
Bref, les discussions sont animées le soir et on envisage plein de possibilités. Et Melina ne va pas nous aider (façon de parler) en proposant à Lisa de participer à la prochaine manche du championnat. Mes oreilles vibrent encore du cri – de joie – sonore qu’elle a poussé quand elle a su.
Je crois qu’on est fichu car on va aimer…
Par contre on est bons pour trouver des gants plus grands… (neufs de l’année passée)