Ce musée à la réputation mondiale, jouit d’une scénographie et d’oeuvres remarquables. Si il y a au final que peu de thèmes (4 mini expositions), les collections sont riches et très qualitatives.
Le rez nous accueille avec une exposition marquante sur les photos de guerres et conflits réalisées par James Nachtwey. Les photos sont transperçantes, tragiques mais également belles et dignes. C’est une claque. Sans l’indécence d’un voyeurisme malsain mais avec la force du témoignage. Son film/interview était également très touchant.
Les images étaient fortes et parfois si violente qu’on a prévenu les filles. Mais elles ont soutenu ce regard avec compassion et courage.
Le second étage contenait lui une exposition de Scarlett Hooft Garland qui s’appelait « vanishing Traces ». Le remarquable oeil photographique et la qualité de son oeuvre m’a plu. J’ai particulièrement aimé la petite vidéo qui expliquait sa démarche. Une sacré femme. J’ai adoré cette exposition.
Il y avait aussi une rétrospectives des affiches du musée représentant les divers expositions de photographes. Difficile de ne pas en reconnaitre certains.
J’ai été moins touchée par l’exposition « sea of artefacts » de Mandy Barker qui fait des compositions à base de déchets ou d’objets de récupération. Un peu le sentiment que tous se ressemblaient sans raconter rien de nouveau…
Enfin la dernière partie, quoique esthétiques – Vincent Peters – m’a également moins plu. Oui les corps et visages de femmes et d’hommes célèbres étaient beaux à regarder mais voilà…
Un peu difficile aussi de passer après Nachtwey 🙂
Le restaurant panoramique du dernier étage, qui nous a accueilli pour un café, était à couper le souffle.
Bref, je recommande vivement ce super petit musée qui bien que grand par sa qualité, s’avère au final modeste par sa taille mais très très agréable.